Publié le 22/07/2022 - Par la rédaction de Primalia
Publié le 22/07/2022 - Par la rédaction de Primalia
Économies d’énergie va de pair avec bonne qualité d’air. S’assurer d’un renouvellement constant de l’atmosphère intérieure de ses pièces est essentiel pour maintenir un air sain, dans un logement sain ! Pour ce faire, il y a bien sûr les gestes simples du quotidien, mais le plus efficace reste de s’équiper d’un système de ventilation performant.
Pourquoi est-il important d’avoir un logement bien ventilé ?
Premièrement, il faut savoir que la qualité de l’air intérieur est bien souvent plus mauvaise qu’à l’extérieur. En effet, plusieurs sources de pollution de l’air sont présentes directement à l’intérieur du logement, en plus de la pollution venant de l’extérieur. Cette pollution provient : des matériaux de constructions, d’ameublement, de décoration, de l’humidité, d’équipements de chauffage mal entretenus, etc.
Ce qui est quelque peu problématique, quand on sait qu’en moyenne nous passons 80 % de notre temps, dans des lieux fermés. C’est pourquoi il est important de préserver une atmosphère saine dans son logement.
Une bonne circulation de l’air permet de lutter efficacement contre l’humidité et ses conséquences (dégradations, surconsommation d’énergie, moisissure, etc.) et d’évacuer les polluants (chimiques, biologiques, particules et fibres). Un air sain contribue à protéger sa santé (diminution du risque de développer des maladies).
Quelles sont les bonnes pratiques ?
- Hiver comme été, aérez quotidiennement pour faire circuler l’air. Pensez à aérer après des activités émettrices de polluants ou d’humidité (travaux, utilisation de produits d’entretien, bricolage, lessive, douche, etc.). Il sera aussi plus facile de chauffer un logement où il y a peu d’humidité.
- Utilisez des produits de nettoyage sains pour l’environnement et peu émissifs (se repérer avec l’étiquette émissions dans l’air).
- L’idéal est de conserver un taux d’humidité compris entre 40 % et 60 %. Utilisez un hygromètre pour faire ces mesures.
- Limitez l’utilisation de bougies parfumées, de vaporisateurs, gels diffuseurs, etc. Ils peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de l’air.
- Faire entretenir régulièrement son système de ventilation actuel.
- Installer un système de ventilation performant.
VMC : fonctionnement, modèles, prix et aides
La VMC ou Ventilation Mécanique Contrôlée, est un équipement dont l’installation s’est généralisée dans les années 1980, avec l’instauration de valeurs de débit d’air renouvelé. Dès 1982 un arrêté rend la pose de VMC obligatoire.
Ce système sert à renouveler l’air ambiant, en évacuant l’air pollué et en faisant pénétrer de l’air frais. Il a l’avantage de filtrer les pollens et d’autres particules pour injecter un air sain dans le logement.
VMC simple flux
C’est un dispositif qui peut assurer une augmentation du débit en cas de besoin. L’air vicié est aspiré, puis rejeté vers l’extérieur ; l’air frais entre par des bouches et circule dans la maison.
Il y a deux types de VMC simple flux.
- Autoréglable : assure un débit d’air constant peu importe les conditions météo, l’humidité ou le nombre de personnes. Ne prend pas en compte l’humidité intérieure. Coûte 500 € HT en neuf, 750 € - 1 000 € HT en rénovation.
- Hygroréglable : variation du débit selon le taux d’humidité à l’intérieur, l’air humide est plus vite évacué. Coûte plus chère, 800 € HT en neuf, 1 200 - 1 600 € HT en rénovation.
VMC double flux
Cette technique récupère la chaleur de l’air vicié, pour réchauffer le flux extérieur entrant. Un premier flux fait entrer l’air frais, le second va aspirer l’air vicié. Cet air est filtré et la chaleur récupérée est transmise par un échangeur.
C’est un système économe en énergie, mais aussi l’un des plus coûteux et qui nécessite un entretien régulier. Vous pouvez faire entre 7 % à 10 % d’économie sur votre consommation de chauffage.
Coûte 2 300 € HT en neuf, 3 450 € - 4 600 € HT en rénovation.
VMR (Ventilation Mécanique Répartie)
Système utilisé en rénovation énergétique dans des biens anciens, il est composé de plusieurs blocs extracteurs individuels, situés dans certaines pièces (cuisine, salle d’eau, toilettes). Il a l’avantage d’être facile à installer et nécessite peu d’entretien.
Non-conforme dans le neuf, l'équipement coûte 2 100 € HT en rénovation.
V.I. (Ventilation par Insufflation)
Le principe de fonctionnement diffère un peu des autres modèles. Ici l’air extérieur est insufflé alors que l’air vicié va être évacuer par des bouches d’aération. L’air va alors circuler dans toutes les pièces.
Il existe 2 techniques :
- L’insufflation centralisée : l’air entre par un ou deux points dans la maison
- L’insufflation répartie : l’air est insufflé par un réseau de ventilation
Attention toutefois, cette solution peut ne pas être conforme dans le neuf selon la configuration de l’équipement et de la zone géographique. Il nécessite un entretien important et coûte plus cher qu’une VMC simple flux. Coûte 3 000 € HT en rénovation.
Pensez à solliciter un artisan certifié RGE pour pouvoir bénéficier des primes énergie !
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Financer l'installation de sa VMC
L’État ainsi que les fournisseurs d’énergie octroient des aides financières et subventionnent une partie des travaux. C’est également le cas de certaines collectivités afin de diminuer les dépenses effectuées.
Ces aides financières sont en général accessibles en fonction des revenus et des ressources. Il est important par ailleurs de confier les travaux à un professionnel RGE pour en bénéficier.
Primalia vous accompagne pour réaliser vos projets en toute sérénité !